Takeshita Strîte
Le temps restant avant la rencontre étant encore long (ou large, si vous êtes espagnol), comme je l'avais mentionné dans l'article précédent, certains d'entre nous ont voulu visiter un peu le quartier pour prendre quelques repères, en anticipant la visite détaillée du quartier prévue le lendemain.
Affichant déjà pour ma part 24h sans sommeil au compteur (10 heures en France, 11h dans l'avion, et presque 3h au Japon), la principale idée parmi celles qui émergeaient encore dans ma tête, c'était "dormir". Mais bon, les bureaux de l'école s'y prêtant assez mal (même si la moquette était très belle), et ayant trois bonnes heures à tuer, je me suis porté volontaire. Bon d'accord, on sort.
On est dimanche (je confonds souvent le présent et le passé dans ma narration), et l'ambiance bat son plein dans le quartier de Harajuku.
HARAJUKU (原宿, souvenez-vous bien de ce nom) est le quartier où se trouve l'école. Il se trouve dans l'arrondissement de Shibuya à l'ouest du centre-ville, et est donc une "annexe" du célèbre quartier de Shibuya (que nous surnommerons "La Shibouille" pour plus de convenance). Mais oui, vous savez, l'endroit avec des néons et des karaoke partout, et avec des gothiques et des pétasses teintes en blonde à paillettes et surmaquillées qui se baladent par-ci par-là. Bon ben grosso modo, c'est là qu'on était. Soit dit, c'est l'un des cœurs de la ville.
Et le week-end, si le quartier de Harajuku est si bouillonnant, c'est parce que tous les fripiers pour les individus sus-cités se trouvent là. On trouve donc foison de dingots qui se baladent en cliquetant de partout pour faire les boutiques. Et le haut-lieu de la fripe, en l'occurence, c'est Takeshita Street, à un pâté de maisons de l'école.
Voilà un bref aperçu photographique du problème :
On pouvait dire sans exagérer que c'était déjà un bon bain de foule, pour un premier contact avec la population. D'autant plus que, bien que le temps se soit bien couvert, il faisait toujours une température aussi ignoble (plus de 30°), et une humidité à faire pourrir n'importe quoi sur place. Et que, couillon de moi, je portais sur moi un blouson de pluie Aigle rembourré, que j'avais emporté en me disant que c'était la fin de la saison des pluies et qu'il me faudrait peut-être quelque chose d'imperméable. (Ma famille d'accueil m'avouera d'ailleurs à la fin qu'elle ne comprenait pas bien ce que je comptais faire avec.)
C'est ainsi que je me suis retrouvé à parcourir la rue au milieu de tous ces fondus, en transpirant comme un cochon. Ballotté par la foule, j'ai même fait voir à mon appareil photo les pavés de la rue de près. Mais étant donné le flou dans mes pensées en visitant l'endroit, je n'arrivais qu'à ressentir de l'énervement, et je ne me sentais pas franchement au Japon, il faut bien le dire.
Impression encore un peu renforcée lorsque guidés par leur estomac, mes congénères ont entrepris de se restaurer dans l'établissement au "M" jaune que l'on aperçoit au milieu, qui était plein comme un œuf. Pensant pouvoir encore attendre jusqu'au dîner, je n'y ai rien commandé, mais l'expérience fut amusante tout de même : voir quelqu'un essayer de manger le fameux hamburger local de la marque, le Teriyaki Burger. Soit, à peu près le même que vos cheeseburgers, mais avec une espèce de sauce archi-sucrée par dessus. Pas exactement du vrai teriyaki (qui consiste en une marinade à la sauce soja et au sake doux), mais fort rigolo quand même. J'ai quand même mangé dans un établissement de ce genre plus tard, j'y reviendrais, tout comme son équivalent local sur l'archipel Lotteria, que l'on voit ici au premier plan.
On a aussi fait un petit crochet par devant le temple de Meiji, qui me semblait bien agréable de première vue, mais que je ne me sentais pas franchement de visiter pour l'instant (j'y reviendrai aussi dans un article suivant), et par le parc de Meiji où divers groupes de musique aussi bruyants (et mauvais, aussi
) les uns que les autres profitaient de la cohue pour se produire, et aussi des "gangsta" à la japonaise (comprenez par là, des gars avec un blouson de biker et une banane cylindrique de deux mètres de long sur la tête) qui nous faisaient une espèce de danse tribale. Drôlatique, même si pour une obscure raison je ne trouve plus la vidéo que j'avais prise, et vous y manquez quelque chose. Promis, si je retrouve ça sur Internet, je vous mets le lien.
Et aussi quelques autres lieux caractéristiques du quartier, sur lesquels je reviendrai bientôt aussi.
Bien que j'y aie trouvé des points positifs (que j'aurais à tous les coups pris en photo ou bien enregistrés si j'avais eu l'esprit plus aiguisé), c'est donc peu éprouvé, la tête encore plus dans le pâté, plus mouillé dedans que dehors, et avec une furieuse impression de ne pas avoir trouvé ce que je cherchais, que je finissais cette bonne balade en retournant à l'école pour y rencontrer ceux qui seraient mes hôtes pour tout le mois.
Affichant déjà pour ma part 24h sans sommeil au compteur (10 heures en France, 11h dans l'avion, et presque 3h au Japon), la principale idée parmi celles qui émergeaient encore dans ma tête, c'était "dormir". Mais bon, les bureaux de l'école s'y prêtant assez mal (même si la moquette était très belle), et ayant trois bonnes heures à tuer, je me suis porté volontaire. Bon d'accord, on sort.
On est dimanche (je confonds souvent le présent et le passé dans ma narration), et l'ambiance bat son plein dans le quartier de Harajuku.
HARAJUKU (原宿, souvenez-vous bien de ce nom) est le quartier où se trouve l'école. Il se trouve dans l'arrondissement de Shibuya à l'ouest du centre-ville, et est donc une "annexe" du célèbre quartier de Shibuya (que nous surnommerons "La Shibouille" pour plus de convenance). Mais oui, vous savez, l'endroit avec des néons et des karaoke partout, et avec des gothiques et des pétasses teintes en blonde à paillettes et surmaquillées qui se baladent par-ci par-là. Bon ben grosso modo, c'est là qu'on était. Soit dit, c'est l'un des cœurs de la ville.
Et le week-end, si le quartier de Harajuku est si bouillonnant, c'est parce que tous les fripiers pour les individus sus-cités se trouvent là. On trouve donc foison de dingots qui se baladent en cliquetant de partout pour faire les boutiques. Et le haut-lieu de la fripe, en l'occurence, c'est Takeshita Street, à un pâté de maisons de l'école.
Voilà un bref aperçu photographique du problème :
On pouvait dire sans exagérer que c'était déjà un bon bain de foule, pour un premier contact avec la population. D'autant plus que, bien que le temps se soit bien couvert, il faisait toujours une température aussi ignoble (plus de 30°), et une humidité à faire pourrir n'importe quoi sur place. Et que, couillon de moi, je portais sur moi un blouson de pluie Aigle rembourré, que j'avais emporté en me disant que c'était la fin de la saison des pluies et qu'il me faudrait peut-être quelque chose d'imperméable. (Ma famille d'accueil m'avouera d'ailleurs à la fin qu'elle ne comprenait pas bien ce que je comptais faire avec.)
C'est ainsi que je me suis retrouvé à parcourir la rue au milieu de tous ces fondus, en transpirant comme un cochon. Ballotté par la foule, j'ai même fait voir à mon appareil photo les pavés de la rue de près. Mais étant donné le flou dans mes pensées en visitant l'endroit, je n'arrivais qu'à ressentir de l'énervement, et je ne me sentais pas franchement au Japon, il faut bien le dire.
Impression encore un peu renforcée lorsque guidés par leur estomac, mes congénères ont entrepris de se restaurer dans l'établissement au "M" jaune que l'on aperçoit au milieu, qui était plein comme un œuf. Pensant pouvoir encore attendre jusqu'au dîner, je n'y ai rien commandé, mais l'expérience fut amusante tout de même : voir quelqu'un essayer de manger le fameux hamburger local de la marque, le Teriyaki Burger. Soit, à peu près le même que vos cheeseburgers, mais avec une espèce de sauce archi-sucrée par dessus. Pas exactement du vrai teriyaki (qui consiste en une marinade à la sauce soja et au sake doux), mais fort rigolo quand même. J'ai quand même mangé dans un établissement de ce genre plus tard, j'y reviendrais, tout comme son équivalent local sur l'archipel Lotteria, que l'on voit ici au premier plan.
On a aussi fait un petit crochet par devant le temple de Meiji, qui me semblait bien agréable de première vue, mais que je ne me sentais pas franchement de visiter pour l'instant (j'y reviendrai aussi dans un article suivant), et par le parc de Meiji où divers groupes de musique aussi bruyants (et mauvais, aussi
) les uns que les autres profitaient de la cohue pour se produire, et aussi des "gangsta" à la japonaise (comprenez par là, des gars avec un blouson de biker et une banane cylindrique de deux mètres de long sur la tête) qui nous faisaient une espèce de danse tribale. Drôlatique, même si pour une obscure raison je ne trouve plus la vidéo que j'avais prise, et vous y manquez quelque chose. Promis, si je retrouve ça sur Internet, je vous mets le lien.Et aussi quelques autres lieux caractéristiques du quartier, sur lesquels je reviendrai bientôt aussi.
Bien que j'y aie trouvé des points positifs (que j'aurais à tous les coups pris en photo ou bien enregistrés si j'avais eu l'esprit plus aiguisé), c'est donc peu éprouvé, la tête encore plus dans le pâté, plus mouillé dedans que dehors, et avec une furieuse impression de ne pas avoir trouvé ce que je cherchais, que je finissais cette bonne balade en retournant à l'école pour y rencontrer ceux qui seraient mes hôtes pour tout le mois.